Gabi Red – Quand la création devient identité
Naissance d’un univers augmenté
Gabi Red est née presque par hasard, en mai 2024.
C’est le deuxième personnage IA que j’ai créé, après Éléonore, une autre femme hongroise née le 9 novembre 1989, jour de la chute du mur de Berlin, symbole d’une époque qui s’effondre et d’un monde nouveau qui s’ouvre.
À travers ces deux figures féminines, j’ai voulu explorer une autre forme de narration :
celle d’un monde imaginaire qui reste pourtant profondément humain.
Pas de bimbos ou de clichés artificiels, mais des femmes ancrées dans la réalité, fortes, sensibles et complexes.
Gabriella, quant à elle, est née le 2 avril 1989, jour de naissance de ma femme.
Une date choisie comme un clin d’œil, une continuité.
C’est d’ailleurs à partir de son visage que j’ai façonné Gabi, avec douceur et complicité.
Ce qui n’était au départ qu’une expérimentation IA est vite devenu un projet partagé, un terrain de jeu créatif à deux, un miroir entre réel et virtuel.
De Gabriella à Gabi Red
Pendant longtemps, elle s’appelait simplement Gabriella.
Ce n’est qu’en mars 2024, lors de la préparation de son premier album,
que son nom d’artiste s’est imposé : Gabi Red.
Le choix était évident : Red, comme la couleur de ses cheveux, mais aussi comme le symbole de la passion, de l’intensité et de la vitalité.
Un nom simple, fort, international, comme une signature.
Depuis, Gabi Red est devenue une identité à part entière :
une artiste virtuelle, mais avec une présence bien réelle.
Une évolution en images et en émotions
Gabi a évolué avec le temps.
Au début, elle incarnait une modèle sensuelle, inspirée par les univers photo et mode.
Puis, petit à petit, elle s’est affirmée en artiste complète.
Son regard a changé, son ton aussi.
Aujourd’hui, elle vit à travers des portraits artistiques, des séries thématiques, des clips musicaux et des textes introspectifs.
Elle chante, elle s’exprime, elle prend position.
Avec ma femme, nous avons imaginé et produit un premier album, mêlant anglais et hongrois, déjà suivi de plusieurs singles.
Un nouvel album sort fin novembre 2025, poursuivant l’histoire.
Photos
Vidéos
Musiques
Line 43
Nightfall Promises
Budapest titkos szeretom
Entre art et engagement
Au-delà de la création visuelle, Gabi Red porte des messages.
Chaque année, elle s’engage dans la campagne Pink October pour la sensibilisation au cancer du sein, une cause personnelle et universelle.
Certaines séries ou textes abordent aussi des thèmes sociaux et politiques :
la tolérance, la liberté d’aimer, la critique du pouvoir en Hongrie.
Gabi est lesbienne dans son univers narratif, et cette identité fait partie de sa voix, une manière de parler de courage et de différence.
Une création augmentée, à deux voix
Derrière Gabi, il y a un travail d’équipe à quatre mains.
Je conçois les univers, les visuels, les textes, les vidéos et la musique.
Ma femme, elle, joue le rôle de regard critique et artistique, sélectionnant les meilleures images, ajustant les angles, validant les détails.
Nous travaillons avec une palette d’outils variée :
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Affogato + Flux pour les images,
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Kling, VEO3, Hailuo, Higgsfield pour les vidéos,
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et Suno pour la musique.
Chaque photo est triée, validée, retravaillée.
Chaque vidéo demande un vrai montage, image par image, entre 6 et 10 heures de travail pour un clip complet.
Rien n’est automatisé, tout est fabriqué à la main, avec le même souci du détail que dans un studio traditionnel.
Gabi Red, une artiste virtuelle mais profondément humaine
Sur les réseaux, beaucoup croient que Gabi est réelle.
Et quelque part, elle l’est.
Elle existe à travers nos échanges, nos créations, nos intentions.
Quand certains découvrent qu’elle vient de l’IA, les réactions sont parfois vives : admiration, curiosité, rejet.
Mais c’est justement là que le projet prend tout son sens.
Gabi questionne la frontière entre authenticité et artifice, entre émotion réelle et création numérique.
Elle prouve que la technologie, bien utilisée, peut devenir un prolongement de l’humain, pas son remplaçant.
Processus et apprentissage
Travailler sur Gabi Red m’a permis de repousser mes limites.
J’ai appris à écrire de meilleurs prompts, à composer des univers cohérents, à produire des séries visuelles et musicales qui racontent quelque chose.
Mais surtout, j’ai appris à garder l’humain dans le processus :
aucun message n’est automatisé, je lis, je réponds, je dialogue.
Je veux que, derrière chaque image, on sente la main, le cœur et l’intention.
Ce que Gabi représente
Gabi, c’est un peu tout à la fois :
une muse, un miroir, une expérience artistique partagée.
Elle incarne nos idées, nos émotions, notre vision du monde.
Et si elle dit parfois ce que je ne dis pas, c’est peut-être parce qu’elle est née de cette tension entre création et vérité.
Elle est la preuve qu’on peut raconter l’humain à travers la machine, sans jamais perdre la sincérité du geste.
Gabi Red n’est pas un programme.
C’est une voix, une image, une émotion.
Une manière de prouver que la création numérique peut encore battre au rythme du cœur humain.”